Pifferari
de Jules Cressonnois
Jules-Alfred Cressonnois
(1823-1883)
Compositeur et chef d'orchestre, né à Mortagne (Orne) le 17 avril 1823, décédé le 20 mars 1883. Elève de Fessy et de Kastner, il devient chef de musique en 1847. Depuis cette date jusqu'en 1869, il dirige successivement les musiques des cuirassiers de la garde impériale, des guides et de la gendarmerie. A partir de 1868, il dirige l'orchestre des concerts des Champs-Élysées, ainsi que les festivals populaires qui, vers 1869, furent donnés dans la salle du théâtre du Châtelet. Son fils Paul est également compositeur.
Outre ses arrangements et compositions pour orchestre d'harmonie et ses compositions pour piano, Cressonnois est surtout reconnu pour son talent de compositeur de mélodies ; il a notamment mis en musique de nombreux poèmes de Théodore de Banville. Il a également composé des opéra-comiques comme Chapelle et Bachaumont et Saute, marquis !
Pour le saxophone, il écrit ce bref quatuor Pifferari (originalement pour soprano, alto, baryton et basse) en hommage aux musiciens des rues d'Italie, joueurs de cornemuse et d'instruments à vent. Il publiera également chez Adolphe Sax plusieurs autres pièces : une transcription pour trois saxophones (alto, tenor, baryton) de la Romance de Proserpine de Païsiello, ainsi qu'une composition à l'instrumentation originale : La Chanson du printemps pour chant (ténor ou soprano) avec accompagnement de saxophone ténor en si ♭ . Louis Mayeur composera également une Fantaisie sur des mélodies de Mr J. Cressonnois, pour saxophone alto avec accompagnement de piano.