Morceau d‘Élévation
de Victor Buot
Morceau d'élévation
C’est une des rares partitions concertantes pour saxophone qui ont eu l'honneur d'être éditées au XIX° siècle. Cette courte pièce publiée par Goumas en 1880 est écrite pour saxophone alto soliste «avec accompagnement de piano, orgue ou Harmonie ad lib». La partition de l'édition originale semble ainsi suggérer plusieurs versions possibles : saxophone alto solo et piano (ou orgue), sax et harmonie, voire saxophone, orgue (piano) et harmonie.
Dans la liturgie catholique, l'élévation est la mise en évidence du pain et du vin lors de la messe, au moment de leur consécration dans l'eucharistie.
Auteur de nombreuses musiques militaires, de valses et polkas pour piano, Buot propose avec cette œuvre un chemin plus spirituel, qui correspond à l'une des fonctions des harmonies et fanfares du XIX° siècle : l'accompagnement de moments significatifs de l'office religieux. C'est probablement cette vocation de la pièce qui explique la présence de l'orgue comme "accompagnement" possible du soliste, avec ou sans orchestre à vent : l'instrument est généralement présent dans les lieux de culte.
Outre le conducteur, la présente édition comporte 15 parties d’orchestre plus 10 parties d’ «à défaut» : une adaptation moderne de la nomenclature originale (citée plus bas).
la partie originalement notée 4 est confiée au piccolo (en ut), 7 aux trompettes, 8 aux cors, 14 et 15 sont regroupés sur un même système. Une partie de sax alto (2) tutti a été créée.
1 - Piccolo (en ut)
2 et 3 - 1° et 2° clarinettes en si b
4, 5, 6 - Saxophone Alto 2 en mi b - Saxophone ténor en si b - Sax baryton en mi b
7 - Saxophone alto solo (1) en mi b
8 - Trompettes (ou cornets) Si b (2)
9 - Cor en Fa (3)
10 - 11 : Saxhorn Baryton en si b (2) - Saxhorn Basse en si b
12 - Trombones (3)
13 - Clarinette-Basse Si b
14 - Timbales (2)
15-16 - Piano ou orgue ad lib
Doublures et a-défaut proposés :
Les flûtes 1 et 2 doublent les clarinettes 1 et 2
La flûte 3 double le piccolo (8° ad lib)
Trompettes en Ut 1-2 (à défaut de cornets ou tp Sib)
Les 3 Saxhorn Alto en Mi b (partie originale en fait): doublure des parties de Cor.
Saxophones alto 3-4-5 à défaut de Cors 1-2-3 (partie spécifique Sax A 4 à défaut cor 2)
Basson 1 à défaut de sax baryton
Basson 2 à défaut de clarinette basse
Euphonium 1-2 à défaut de deux Saxhorns barytons 1-2 en mi b
Un tuba (ou une guitare basse) à défaut de saxhorn basse
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La partition de l'édition originale suggère plusieurs versions : saxophone alto solo (ligne 1) et piano ou orgue (lignes 2 et3), sax et harmonie (lignes 4 à 16), voire sax, piano (orgue) et harmonie.
La partie d'orchestre est disposée sur les lignes 4 à 16 et comporte respectivement :
4 - (petite) Flûte en ré b
5 et 6 - 1° et 2° clarinettes en si b
7 - Pistons (cornets) Si b (2 parties)
8 - Alto (saxhorn) en Mi b (3 parties)
9 et 10 - Saxophone ténor en si b - Saxophone baryton en mi b
11 - Barytons (saxhorn) en si b (2 parties) écrits en clé de sol
12 - Basse (saxhorn) en si b écrit en clé de fa
13 - C-Basse Si b (clarinette basse ou saxhorn contrebasse ?) écrite en clé de sol
14 et 15 - 1° Trombone - 2° et 3° Trombones
16 - Batterie (en fait 2 notes de timbales en clé de fa)
NOUVEAUTÉ
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Mathurin Victor Buot (1822 - 1883) :
Chef de musique du Régiment d'Artillerie à cheval de la Garde Impériale (puis Nationale), du 2° Régiment de Dragons puis du 98° Régiment d'Infanterie de Ligne.
Compositeur et arrangeur Français né à Strasbourg le 15/8/1822.
Il se marie à Rennes le 6 octobre 1847 avec Julie Pongérard, et aura une fille : Maria en 1849.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 17 juillet 1866. Retraité en juin 1871 - Il meurt à Menton le 18 septembre 1883.
Ses prénoms de l'état civil : Mathurin Victor sur l'acte de naissance, sont inversés en Victor Mathurin sur l'acte de décès (son nom d'usage était Victor, semble-t-il).
Parmi ses œuvres, figurent la Tyrolienne variée, l'Air varié sur Le Carnaval de Venise (d'après Victor Massé), tous deux pour saxophone alto mib avec accompagnement de piano et publiés par Evette et Schaeffer, mais aussi l'Idylle-polka La Chanson des nids, pour 2 clarinettes avec piano, ainsi que l'opéra-comique Les noces Bretonnes, représenté au Casino de Dunkerque en août 1863.